Gersycoop : un exosquelette en soutien à Maeva, préparatrice de commandes
Depuis septembre, Maeva Cabandé, préparatrice de commandes chez la filiale Gasco de la coopérative Gersycoop, bénéficie d'un exosquelette. Pour la salariée comme pour l'employeur, c'est gagnant-gagnant.
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« Nous sommes dans une zone du Gers où il n'est pas facile de recruter, reconnaît David Poques, directeur commercial de Gasco, la filiale aliments pour animaux domestiques et de basse-cour de la coopérative gersoise Gersycoop. Donc on porte attention à tout ce qui peut faciliter le métier de nos collaborateurs et les inciter à rester. » La direction de Gasco a ainsi proposé à Maeva Cabandé un exosquelette pour l'aider dans ses missions de préparatrice de commandes car elle souffrait de douleurs dorsales.
« Je soulève des sacs de 5 à 25 kg de grains, témoigne-t-elle. Cela fait trois ans et demi que je fais cela et j'avais des maux de dos. » À tel point qu'elle était « à l'écoute de toutes les offres en interne, sur d'autres postes », ajoute David Poques. C'est moins le cas depuis qu'elle peut compter sur un exosquelette, devenu son « collègue » depuis septembre dernier.
Ses douleurs au dos ont disparu
« On a travaillé avec la société HMT de Tarbes, qui faisait partie des seules sociétés à développer des prototypes d'exosquelettes pour ce poste, poursuit le directeur commercial. On cherchait du matériel qu'elle puisse utiliser dans tous les engins de manutention et qui prenne en considération les contraintes du poste. »
Objectif atteint après un an et demi de tests, à tel point que Maeva Cabandé, 23 ans, ne quitte plus son exosquelette. Et ses douleurs ont disparu. Pour l'entreprise, le budget de l'exosquelette et de son développement s'établit à un peu moins de 10 000 euros. Elle est prête à le proposer à d'autres salariés, qui ne se sont pas portés volontaires pour le moment.
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